« De l’inflammatoire à l’anti-inflammatoire »
Qu’est-ce qui se passe réellement ? Les auteurs de l’étude notent que les personnes qui ont bu la solution de bicarbonate de soude ont connu un changement dans les types de cellules immunitaires activées dans la rate. En fait, le nombre de macrophages pro-inflammatoires (M1) a diminué, tandis que les niveaux de cellules anti-inflammatoires (M2) ont augmenté.
Ces mêmes types de cellules se trouvent également dans le sang et les reins, et le bicarbonate de soude est utilisé dans le traitment maladies rénales chroniques. Cette idée a incité les auteurs de la nouvelle étude à explorer les mécanismes par lesquels cette substance pourrait contribuer à améliorer la fonction rénale :
« Nous avons commencé à nous demander comment le bicarbonate de soude pouvait ralentir la progression des maladies rénales », explique le professeur O’Connor.
Dans un premier temps, les chercheurs ont analysé les effets de la solution de bicarbonate de soude sur un modèle de rat atteint d’une maladie rénale, puis sur des rats sains, qui ont servi d’échantillon de contrôle.
C’est alors que les chercheurs ont remarqué que les niveaux de cellules M1 dans les reins diminuaient, tandis que ceux des cellules M2 augmentaient.
Tant les rats atteints d’une maladie rénale que les rats sains ont présenté la même évolution. C’est cette évolution qui a mis en évidence l’idée que le bicarbonate de soude pouvait influencer la réponse inflammatoire au niveau cellulaire.
Lorsque les chercheurs ont recruté des étudiants en médecine en bonne santé et leur ont demandé de boire la solution de bicarbonate de soude, il est apparu que l’effet anti-inflammatoire de cette substance se produisait aussi bien dans la rate que dans le sang :
« Le passage d’un profil inflammatoire à un profil anti-inflammatoire se produit partout. Nous l’avons vu dans les reins, nous l’avons vu dans la rate, et maintenant nous le voyons dans le sang périphérique ».
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